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Les Tablettes des Deux-Charentes, 22 octobre 1881

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Les Tablettes des Deux-Charentes
22 octobre 1881


Extrait du journal

che au-dessus de ses forces, en rendant son autonomie au corps de santé. Les bureaux de l’administration, qui ont aujourd’hui le droit de refuser au médecin en chef jusqu’au pot de tisane sucrée qu’il ordonne, jetteront sans doute les hauts cris : qu’importe? Les écritures seront peut-être encore plus compliquées : la belle affaire ! Craindrait-on des abus, avec le nouveau système ? Mais on sait bien qu’un médecin est un homme trop consciencieux pour abuser, en faveur des malades, de la liberté que l’on lui laissera. Est-ce d’ailleurs ici le cas de lé siner misérablement, alors qu’on prodigue si follement tant de millions? Quelle cause plus grande que celle de l’armée? qui donc est plus digne de toutes les sollicitudes que le soldat qui se sacrifie pour ses concitoyens ? Celui qui meurt pour la Patrie est sacré comme un martyr ; il a droit à ce qu’en re tour la Patrie lui accorde les soins et les consolations dont il a besoin, c’est-à-dire un prêtre pour son âme, un médecin pour son corps. Si la République lui enlève le premier de ces deux hommes, qu’au moins elle ne lui marchande pas les secours du second ! Miles....

À propos

Fondées en 1843, Les Tablettes des Deux-Charentes furent une parution bihebdomadaire (puis trihebdomadaire) vendue dans les départements de la Charente et de la Charente-Maritime. Le journal disparaîtra un siècle plus tard, en 1944.

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