Extrait du journal

jeune » qui a vigoureusement giflé la quarantaine. Vous n’ignorez pas qu’il est des méconnus qui restent éternellement jeunes » et meurent « jeunes » sur le coup de la quatre vingt-cinquième année. M. Maurice Rollinat me parait être de ces prédestinés. Mis en évidence, un soir de fête intellectuelle, par 1 étonnante Mme Sarah Bernhardt, M. Maurice Rollinat, qui no s’était jusqu’alors distingué que par une excentricité d’esprit voisine de l’égarement, put croire le lendemain qu’il touchait à la gloire. Les gazettes retentirent de son nom. ( )n colportait dans des brasseries vagues l’article, assez inattendu, il faut le (lire, d’un do nos anciens, qui avait fait un joli cadeau de publicité au nouveau Venu. Chose singulière : malgré l’énorme expansion du journal où l’article avait paru, le public ne broncha pas. D’instit, de méfiance, il sentait que c’était là un boniment et rien de plus....