Extrait du journal

Et il y a des hommes qui, comme M. fiaitMarc-Girardin, doivent tout à l’enseignement laïque et à l’ancienne Université, qui ont, sans relâche, repoussé l’éducation cléricale, qui ont sans cesse combattu le clergé tant que le clergé a été en disgrâce, et qui, aujourd'hui qu’il est tout-puissant, renient impudemment les opinions de toute leur vie, sacrifient sans vergogne leur conscience à leur place; prêchent, en pleine chaire de Sorbonne, la théorie du succès à tout prix, et, après avoir proscrit Ica jésuites au nom de l’Université, proscrivent aujourd'hui l’Université au profit des jésuites. Courtisans acharnés du pouvoir, tour à tour voltaires avec M. Thiers, protestants avec M. Guizot, et catholiques avec M. de Montalemberce...