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L’Humanité, 21 novembre 1950

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L’Humanité
21 novembre 1950


Extrait du journal

Mais Pleven et sa clique, en bons tartuffes, acceptaient en détail ce qu’ils ne pouvaient encore accepter en gros. De petites unités allemandes, oui, et dans l’armée « européenne ». « Petit poisson deviendra grand... » disait le abouliste. Et les « petites » unités allemandes grandissent avec le temps. Le i*r novembre, à Washington, Jules Moch déclarait qu’il les voyait de l’importance d’un taillons de 8oo à 1.200 hommes. Le 14, déjà, il ajoutait, avec une belle innocence, au Conseil de la République : « Nous n’avons jamais dit que nous n’accepterions pas d’unités plus importantes que les bataillons. » Le 16 novembre, on parlait de « groupes de combat » dont les effectifs pourraient être fixés entre 5.000 et 6.000 hommes. Puis on laissait entendre que la France accepterait des « brigades qui pourraient comprendre trQis régiments, soit de 9.000 à togolo hommes. Enfin, la division....

À propos

Fondé par Jean Jaurès en 1904, L’Humanité, affichait une double volonté : celle de rassembler les militants du socialisme en France, et celle de les renseigner. Sa rédaction, d’une qualité intellectuelle remarquable, a toujours su se défendre contre les attaques virulantes de la presse de droite, notamment de L’Action française, de L’Écho de Paris ou de La Presse. Attaques qui ont toutefois chauffé les esprits de certains nationalistes : on peut penser qu’ils ont même mené – indirectement – à l’assassinat tragique de Jaurès en 1914.

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