Extrait du journal

P.l.n d’étonnant. Le peuple yougoslave porte le poids de cette dépendance coloniale où le traître l’a mis par rapport aux capitalistes de New-York et de Londres. Il subit une exploitation féroce, mobilisé pour les travaux forcés, en particulier pour la construction de lignes de chemins de fer, d’aérodromes et d’autoroutes stratégiques. Comme l’avait prédit la résolution du Bureau d’information de juin 1948, Ls criminels agissements de la clique au pouvoir aboutissent à la ruine économique, à une misère atroce pour tout le peuple. Dans ces conditions, le mécontentement est si grand que Tito ne peut maintenir sa dictature que par la terreur, en déchaînant la sauvagerie d’une police dont son ami Bénazet lui-même reconnaît dans L’Aurore, après l’avoir couvert de fleurs, Qu’elle « vaut largement la Gestapa »....