Extrait du journal

R en n’est plus beau qu'elle. Toutes ses paroles sont enivrantes et douces. C’est, dans ce cœur d’enfant, une sorte d’adoration. Oh ! certainement, je détestais la maîtres e de piano, plus que Clarisse même — ce qui n’est pas peu dire. Et moi qui aimais la musique, je me disais que ce devait être un art huissable, puisque Cécile y était impro pre. C est à peine si je suis revenu de cette répulsion, après six ans ! Je ne voulus plus apprendre le piano, et je no manquai jamais d’en médire, dès que l’occasion se présenta. La musique, c’était bon pour les aveugles, disais-je. Cécile continuait sa lecture, Ainsi que moi, elle se plaignait de son délaissement. Elle était orpheline, et Mme Denise et Cla risse l’oubliaient souvent. Elles n’avaient rien à attendre de ma petite amie. Aussi ne se dérangeaient-elles pas pour lui donner l’illusion d’une nouvelle famille. La chère petite racontait ses tristesses, lorsque les Y* jeudis et les dimanches, elle voyait arriver...