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L’Indépendant du Cher, 23 septembre 1897

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L’Indépendant du Cher
23 septembre 1897


Extrait du journal

nollo. Je suis parisienne depuis quatorze ans. Il m’est dillicilo de redevenir provinciale. J’ai droit à une moitié de la fortune de ton père. Je puis vivre à l’aise à Paris. Est-ce quo cola te fâche que je reste A Paris, mon René ? Je n’osais pas le lui dire. Mais certaine ment, cotte résolution me déplaisait. J’avais toujours vu ma mère sous la tutelle de mon père, jo voyais toutes les femmes toutes les mères, sous la protection et la sauvegarde do leur mari. Et ma mère allait habiter seule !... Et où habiterait-elle ? Dans un hôtel meublé, peuplé de passants, d’in connus, qui pourraient lui manquer de respect. Cette pensée bouleversait (mon esprit. Alors, je lui dis : — Comment est-il, ton hôtel ?... Y a-t-il des tapis dans les escaliers ? Le tapis était pour moi le signe de la respectabilité. Elle sourit un peu. — Il y a un tapis dans les escaliers, dans ma chambre, une armoire à glace, des meubles agréables. De quoi t'occupes-tu, René ? — Je voudrais que tu fusses bien, répli quai-je. Je serais désolé do te savoir mal logée. J’ai peur pour toi, ma petite mère chérie. Tu étais si bien chez mon père....

À propos

Fondé en 1890 à Bourges, L’Indépendant du Cher était un journal dévolu à la cause agricole et ouvrière. Il paraîtra jusqu’en 1915.

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