Extrait du journal

— Vous m’aimez donc bien, mou pauvre che valier ? L’amour furieux el brutal qu’escorte la jalousie était l’unique mobile de la Conduite de la Louve ; elle voulait étrangler la marquise parce que Michaël l’aimait sans dou'e ; elle n avait point songé que la marquise pouvait no pis aimer Michaël et en aimer un autre, au contraire. El si la marquise en aimait un autre, ne rebuterait-elle point Mi chaël ? foutes ccs réflexions passèrent comme l’éclair dans la tête de la Louve ; et elle écoula, pu lieu d’agir, plus désireuse peut-être encore, ni lintennnt, de surprendre le secret de la jeune femme que d’accomplir son criminel projet. Vous savez bien, mon cher chevalier, reprit la marquise en sonnant toujours sans ouvrir ses yeux clos par le sommeil, vous savez bien que j’ai me le romanesque. . l’imprévu... les aventures... mais enfin, puisque vous m’aimez... La marquise se tut, continuant à sourire, et la Louve attentive se dit : — Elle l’aime, sans doute, celui quelle nomme le chevalier... La Louve ne songeait plus à étrangler la marquise; elle attendait avec impatience quelle poursuivit son monologue interrompu, tant, chez les femmes sur tout, ce vice léger qui a nom curiosité, assoupit et comprime, au moins pour un temps, les plus arden tes passions. Elle se prit même à considérer la jeune femme avec plus de sollicitude que de colère, et elle se souvint de la douceur charmante et gracieuse avec laquelle elle s’était laissée déshabiller nar elle. H...