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L’Industrie, 27 février 1852

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L’Industrie
27 février 1852


Extrait du journal

une appréciation exacte des intérêts engagés. On n’est sage qu’à cette condition. Déshabituons-nous de sacrifier à de minces dé tails qui sont à notre hauteur et nous offusquent la vue; le fond des choses cl le principal auquel seul il faut s’attacher. \ otons sans hésiter pour les candidats du gou vernement. Nous montrer disciplinés, serait-ce par hasard chose déplaisante et malaisée pour nous ? Cela ne nous ferait point honneur, et nous ne le voulons pas croire. Tous les hommes d’intelligence, de dé vouement et de bonne foi savent combien cet es prit de discipline est essentiel pour la pratique de la vraie, de la bonne politique, et ils s’y soumettent avec joie. Du reste, s’il y avait encore quelque répugnance, le sacrifice serait une bien légère punition pour nos imprudences passées. Rappelons-nous (pie si la Franco eût pu périr, nos fatales divisions l’auraient perdue sans retour, quelle n’est point encore sauvée, et que notre union seule la sauvera. I n dernier mot, et nous l’adressons surtout aux honnêtes gens. Voulons-nous être soumis et doci les? l’avenir nous appartient, lie!usons-nous de l’être? Dieu ni les hommes ne peuvent rien pour nous. Xavier de QuirikujE....

À propos

Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.

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