Extrait du journal

Le marché ne s’est pas contenté cette fois de rester sans affaires ; d’assez nombreux fléchissements de cours ont été enregistrés, sans que l’c puisse d’ailleurs leur attribuer des causes autres que celles qui tiennent à l’état général de la cote qui, après être dans l’ensemble montée à des niveaux assez élevés, aurait évidemment besoin d’être stimulée maintenant par la reprise économique. Celle-ci s'opère certainement, tout au moins dans les grands pays européens ; elle se serait manifestée en France d’une façon beaucoup plus vive sans les mauvaises récoltes de 1910 qui, en diminuant la puissance d'achat d’une très grande partie de la nation tirant ses ressources du sol, ont atteint la petite industrie et le petit commerce, en même temps qu’elles nécessitaient des importations de céréales dont les dernières statistiques dénotent l’importance....