Extrait du journal

Genève, 24 septembre 1935. . 1 près avoir suivi et observé quinze jours durant, avec la plus scrupuleuse attention, non seulement les manifestations publiques de 1 assemblée de la Société des Mations, mais également les manifestations plus discrètes et par cela même plus libres, plut spontanées auxquelles les délégués se laissent entraîner dans les séances de commissions — et, sans avoir négligé non lus, vous le pensez bien, les bruits et les manoeuvres de couloirs ! — je me sens beaucoup moins pessimiste qu'en arrivant ici, sur l'avenir de l’institution géneveise, en dépit de l’échec complet quelle parait devoir subir dans ses tentatives patientes (trop patientes peut-être) pour protéger l'Ethiopie des féroces appétits du fascisme mussolinien......