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L’Intransigeant, 2 avril 1940

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L’Intransigeant
2 avril 1940


Extrait du journal

Elles vont promener leur ■ me nace n’importe où, au gré des vents et des courants. Beaucoup viennent s’échouer sur nos cô tes, dans le Nord. — Demain, on en trouvera, me dit un officier, le jour que soufflait la tempête d’équinoxe. — Les fait-on sauter ? — Que non 1 Une mine vaut 75.000 francs. On les désamorce. Une équipe très sportive s’en charge. J’avais pris rendez-vous. Le lendemain, un matelot, parti à motocyclette, dès l’aube, à la recherche de ces épaves, téléphona. — Pas de mines, comman dant. Le vent, dans la nuit, avait tourné du Nord au Nord-Est, et les mines s’en étaient allées vers le large. Cest dans, un atelier que je pus voir l’équipe. Le courage, chez les marins, est une habitude. Pour ceux qui naviguent, le danger peut surgir à tout instant Voir la suite en page 2....

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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