Extrait du journal

Effrayés continuellement, pourchassés, écrasés, leur nom^ne diminue chaque année Combien de Parisiens savent qu’il y a encore des daims au Bois, vivant, en liberté (que ce mot semble ici Iro nique!) dans le bruit incessant des moteurs et l’odeur peu agreste de l’es sence, au milieu des promeneurs, des chiens, des cavaliers... On peut les découvrir, paissant çfi et là, ou gîtès dans les ronces, d’où leur triste oeil inquiet vous guette, et ! d’où ils jaillissent, d’un bond nerveux/; qand vous approchez trop de leur re traite. Gracieux, tremblants, toujours sur le qui-vive, ■ ils attendent alors, espérant la croûte de pain qu’une main amie leur jettera; mais au moindre mouvement suspect, les musclés frémissants se détendent, et leur fuite bondissante éveille eu vous des visions inattendues de secrètes forêts silencieuses... Que ces animaux arrivent encore à...