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L’Intransigeant, 3 février 1930

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L’Intransigeant
3 février 1930


Extrait du journal

Alors, il a souri, m’a conduit vers la porte de droite et a sonné trois fois. Un ordonnance en uniforme m’a ouvert et m’a introduit dans une pre mière pièce, qui avait du être autre-, fois un salon de réception, et qui est maintenant transformé en bureau où on a posé hâtivement des tréteaux et où deux secrétaires dépouillent des centaines de télégrammes et de câblo grammes. Dans la pièce voisine, très grande mais à peine meublée, il y a un bu reau, un fauteuil et une chaise. Le général Primo de Rivera Un homme est assis à ce bureau : c’est le général Primo de Rivera. Il s’est lève, la mai,h tendue, loyale. J’ai dans'ma mam cette main qui, pendant sept ans, a tenu le sort de l’Espagne. Je la regarde. Une main nerveuse, soignée, aux ongle carrés... Le général, en civil, est vêtu .d’un costume marron. A la boutonnière, aucune décoration, mais un insigne....

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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