Extrait du journal

« superproduction » (!) à grand déploie ment de richesses visuelles, que vous m’invitez à vous confirmer que les ten dances du film français sont vers le re tour au" < drame intime », voire psycho logique — c’est-à-dire vers le point d'où je n’ai pas bougé depuis dix ans et dont je ne m’évade que pour un instant. "Vous comprendrez que je n’y sous crive point. Laissez-moi faire cette fugue tentante au pays des opulents contrepoints, d’imar ge, des somptueuses orchestrations de thèmes silencieux. —Laissez-moi con duire Un orchestre visuel où il y ait en fin tous les instruments que je souhaite. Et 'quand j’aurai essayé d’animer cette masse, je vous dirai, suivant que j’y réussirai ou non, si le destin du film français est de continuer à faire sur l’écran mondial cette figure de parent pauvre qu’il ne change jusqu’ici que pour y paraître sous un masque de somptuosité, correspondant à peu près à ce que serait la quatrième mouture de la Grande Revue des « Polies » de Brives-la-Gaillarde ! — Yves Dabtois....