Extrait du journal

saura que ce renseignement m’a été donné par vous. Je vous le jure sur l’honneur. — Monsieur, il y a trop longtemps déjà que cette comédie se prolonge. Veuillez vous retirer. — C’est votre dernier mot, monsieur le juge? — Absolument. —‘Eh bien ! je crois que vous avez tort, là, franchement, dit M. Ordener, repre nante l’air bonhomme qu’il n’avait pas abandonné complètement dans les choses graves qu’il venait de dire ; ça ne vous coûterait pas grand chose de me faire con naître où vous avez envoyé cette pauvre petite, et ça ne vous ferait pas grand mal que je la cherche et que je lui fasse une situation. Je suis riche, cela me ferait plaisir, à moi. Quand Ursule aura épousé Lucien, je serai tout seul ; la fille de Cla risse me tiendrait compagnie. M. Ordener en~ parlant s’était avancé vers la porte; il la touchait presque, et, pour l’ouvrir, le juge d’instruction, se trouvait obligé de le déranger. — Monsieur, vous frisez l’inconvenance, dit celui-ci. Le notaire s'inclina. ' — Vous m’en verriez désolé. Dites-moi alors si je peux voir Lucien. — Dans quelques jours. — Est-ce qu’il a été bien content de la lettre d’Ursule ? — Je crois que vous vous permettez de m’interroger....