Extrait du journal

vertes. Y a-t-il une impossibilité ma térielle de procéder ainsi ? Je ne le pense pas. La preuve en est que la com pagnie concessionnaire nous avait sou mis des plans qui rentraient, absolu ment dans ma manière de voir. Ce n’est pas la première fois que j’ai constaté les résultats satisfaisants qu'on pouvait obtenir d’une pareille méthode. A-t-on éventré la place du Stock-Ex change à Londres lorsque le passage souterrain qui permet de circuler sous cette place a été établi ? Je sais bien qü’en ce qui concerne la place de l’Opéra, on me répondra qu’il y a déjà trois lignes métropolitaines superposées, qu’il conviendra de faire des dérivations d’égout, des canalisa tions d’eau, d’électricité, de gaz, etc. Peu m’importe. 11 suffit, pour arriver à la-solution désirée,-de coordonner les travaux. Il faut qu’une fois pour toutes les ingénieurs des. différents services de la ville n’aient pas l’air de s’ignorer et que lorsqu’on entreprend un travail quinécessite leur intervention, celle-ci s’o père simultanément, et non successive ment, sous le contrôle > effectif d’un agent supérieur responsable ; appelez-le directeur .ou ingénieur en chef. Quelle économie de temps et- d’argent serait réalisée s’il en était, ainsi ! Comment n’à-t-on pas profité des chantiers du ■Métropolitain pour faire ces passages ? ’C’est précisément à raison du défaut de coordination de ces différents services^ Il ne faut à aucun prix laisser la place dé l’Opéra redevenir le cloaque im monde que nous avons connu et dont nous avons souffert. Ou le passage soti terrain sera construit saris qu’il soit besoin de faire des tranchées à ciel ouvert, ou bien il faudra y renoncer. J’aurai certainement l’approbation de mes mandants et celle de la-population parisienne en ne. laissant pas com mettre un ^nouvel attentat contre la place de l’Opéra. LOUIS AUCOC, Conseiller municipal....