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L’Intransigeant, 10 mai 1925

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L’Intransigeant
10 mai 1925


Extrait du journal

couvrirez que trop tard la décevante utopie. Mais quelle confiance- accorderiez-vous à ce régime, du Cartel qui ne vit que sur l’équivoque, et qui change de figure comme un acteur change de masques. M. Herriot, convaincu d’avoir creyé le plafond des avances de la Banque et de nous avoir accu lés à la faillite, affirme, sans rire que ce n’est pas pour cela qu’il a été’renversé, mais parce qu’il voulait faire rendre gorge aux mercantis .(?) Le parti socialiste s’intitule révolutionnaire mais n’attend que la chute de Painlevé, qu’il prépare, pour se jeter-sur les portefeuilles; L’alliance du Cartel avec le communisme est faite pour le scrutin de demain, quitte au premier à désavouer le second dès qu’il aura fait son mauvais coup. Réellement, on ne voit pas que de telles méthodes soient familières à l'Entente républicaine. Elle n’a jamais, combattu le Cartel avec les sales moyens de celui-ci. Elle veut sincèrement la paix au dedans et ,au dehors, la paix dans l’honneur, le tra vail adapté aux réformes sociales reconnues nécessaires, de meilleures finances et de la franchise en politique. Ce n’est pas si mal...

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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