Extrait du journal

deux pas. Mais comme si le petit être: qu’elle portait eût été témoin des dé chirements de cette âme brisée, comme s’il eût voulu faire entendre une sorte de protestation suprême, un tressaillement plus fort agita la malheureuse fille, et , elle sentit comme une révolte de ses flancs. N’importe, en tout cas, il fallait fuir, et vite, car le temps pressait. Une à une, d’une main fébrile, avec des gestes saccadés, elle arracha toutes ses parures, revêtit à la hâte une robe noire, mit un vieux chapeau, une voilette épaisse, s’enveloppa d’un châle, prit sa boui’se de jeune fille, lé coffret où elle enfermait ses bijoux ; et descendit au premier étage où elle s’arrêta devant une porte. C’était celle de l’appartement de M. de Lauris. Elle, s’agenouilla, et,d’une voix étouféî par les sanglots, elle murmura comme une prière : — Adieu, seuil béni!... Adieu mou père !... je ne vous verrai plus... je n’en trerai plus dans cette sainte demeure où j’ai été si heureuse, où chaque jour j’al lais chercher vos caresses et vos baisers... où chaque jour vous me pariiez de ma mère... ma mère!... Elle ne put achever et tomba défaillante sur ce seuil qu’elle arrosait de ses larmes, et ie baisa frénétiquement à plusieurs re prises. Mais le sentiment de son horrible si l u tiôn lui revint vite, elle se jeta * a is l'es calier de service, sortit de l hôtei et dis parut affolée dans la nuit, ... Cependant l'impatience de M. de Lau«*...