Extrait du journal

gens bien : un grand chirurgien, un directeur de grande industrie, un re présentant d’usine norvégienne de pa piers, un banquier et enfin un journa liste, votre serviteur. Dans le pays, on connaissait quelque .peu ce jeune homme, très bien de sa personne. On le voyait aller et venir très à son aise et sans se cacher jamais de personne. A quoi bon d’ailleurs se cacher^..-' La belote à la. gare N’allait-il pas, lorsqu’il n’était pas pris par sa besogne la plus absorbante, jouer à la belote dans un café voisin de la gare de Vaucrésson. Il y rencontrait des gens cotés dans le pays, des fonc tionnaires et même parfois ceux qui veillent sur nous. Il jouait^ Il était malheureux au jeu et il perdait. Il payait aussitôt ce qu’il avait perdu et même les consommations. L’argent, on sait cela, n’a pas d’odeur et les billets n’avaient pas de taches de sang. Les femmes le rencontraient lors qu’elles partaient au marché. Il tra-\ vaiUait dans son jardin. L’autre jour, il plantait des rosiers près du perron. Mon chien le dérangeait - La nuit, il rentrait tari parfois; mais il se plaignait que mon chien le gênait par ses-aboiements....