Extrait du journal

tins, de la Gare et .de Javel. Ailleurs, le flot effleure les berges. Quelques platanes prennent des bains de pied. Mais les grues, insouciantes, . conti nuent à déverser le sable fin qu’elles sortent des "péniches pour en faire, sur les 'quais, de gros'monticules. Le flot ne les menace pas pour l’instant. L'anima tion .laborieuse et quotidienne n’est pas troublée et, sur le fleuve, péniches.et vapeurs continuent leurs promenades. Les pêcheurs à la ligne sont plus nom breux qu'à l’ordinaire parce que les bar billons sont distraits lorsque l’eau est boueuse, et qu’ils se - laissent prendre plus facilement,- aussi les pêcheurs sont partout, au-Vert-Galant, sur les marches des escaliers surplombant le fleuve, à cheval sur le parapet, ou tout simple ment le long des quais. Les Parisiens vont manger de la friture de Seine. Pour l’instant donc, il n’y a aucune In quiétude à avoir; cette crue n’en doit causer aucune. —Elle est due, nous dit-on au service de l’inspection de la navigation fluviale, d’une part à la.fonte des neiges, et d’au tre part à la'pluie tombée ces jours der niers. Mais la Marne, le Grand-Morin et l'Yonne sont en décrue. . Tout dépend donc de la situation atmosphérique."»...