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L’Intransigeant, 14 août 1930

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L’Intransigeant
14 août 1930


Extrait du journal

Où l’on voit s’esquisser la cité des ministères Pour mettre un terme à la dispersion des services Un visage sympathique éclairé par des yeux vifs et perçants, une voix claire bien timbrée,'une' allure respirant l’énergie et la force,- tel m’apparaît M. Labeyrie, conseiller maître à la Cour des Comptes et président de la commission interministérielle du Domaine national. — L’atmosphère nouvelle, me dit-il, qui règne depuis quelque temps dans les administrations de l’État semble ; vous étonner ? Vous avez tort... Tout en. France ne' finit pas par des chansons... L’état actuel de nos .ministères ne pou vait's’éterniser.-A notre époque de ..vie intense il faut supprimer les erreurs qui nous ont valu' les immortels Ronds.de cuir, de Courteline. Une heure perdue, ne se rattrape plus ! Il faut donc pouvoir économiser à-la fois le temps du public et les-deniers de l’Etat. ’ Vous. êtes déjà entré cogame mol...

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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