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L’Intransigeant, 15 août 1937

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L’Intransigeant
15 août 1937


Extrait du journal

— Donnez-nous . cent francs dé prime, ou nous ne partons pas, ont dit les marins de 17/e de France. — Non, a répondu la Compagnie Transatlantique. Nous sommes liés, vous et moi, par des accords légaux, où n’est inscrite aucune prime de ce genre. Mais, si vous voulez, deman dons l’arbitrage prévu par la loi. — Pas d’arbitrage ! Cent francs, ou le bateau restera au port. Et c’est ainsi; qu’hier,, à la gare Saint-Lazare, le train transatlantique n’est pas parti, à la grande colère des huit cents voyageurs qui remplis saient. D’autre*part, au Havre, deux cents autres ont >dû se loger comme ils ont pu, c’est-à-dire difficilement et mal, car, à la veille du 15 août, il ne reste pas beaucoup de chambres libres dans les hôtels. Ces mille personnes déçues étaient, pour un grand nombre, étrangères. Encore une excellente publicité pour notre pays. Elles comptaient faire une petjte croisière de quarante-huit heures sur les côtes d’Ecosse. Elles avaient payé.' On les remboursera assurément. Mais on ne compensera pas leurs ennuis,; leur, mécontente ment, ni l’opinion trop légitime qu’elles auront conçue de i’ordre français et de la gentillesse française. Ce qui est particulièrement cho quant, ce n’est pas la réclamation en elle-même, c’est la brutale façon dont elle fut. présentée. Tu as besoin de...

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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