Extrait du journal

trempe ne saurait rester longtemps éloigné de Grèce, il répète : — Cela dépend des nouvelles... En Grèce, la politique change souvent par suite des crises. Ce qui ne modifie pas les réelles qualités de ce peuple. La majorité actuelle est faible.« Les Grecs ne sont pas cruels, mais il est toujours inquiétant de revenir dans un pays dont nos ennemis tiennent le pouvoir. Personnellement, je n’y met trai pas les pieds. « Je suis heureux de me retrouver en France, que j’aime. » Ces mots, on le sent, ne sont pas, chez le général, une banale « clause de style » que j’ai -souvent entendue. Le général Plastiras, qui fit la guerre avec nous, sur notre front, a le droit de dire cela lorsqu’il peut souligner ses paroles du trait rouge de la Légion d’honneur et du trait vert de la croix de guerre. — Voyez-vous, conclut-il, je me suis tenu à l’écart de la politique pendant dix ans. Dernièrement, j’ai dû me dé cider d’agir. Je me suis décidé en dix minutes. Mais loin d’avoir agi dans un but personnel, c’était pour maintenir l’ordre. Je ne le regrette pas. « Mais ceci n’est pas une interview, n’est-ce pas ? ‘ Oh ! général ! — Yves Dartois....