Extrait du journal

2i SEPTEMBRE. — Les négociations tFhier, au Quai d'Orsay, ont commencé par un incident. Le comte Sforia, am bassadeur d'Italie, non convoqué au pre mier; entretien, a protesté auprès de lord Curzon. Le second entretien, celui de l’après-midi, a été une conversation à trois, entre la France, l'Angleterre et l'Italie, un peu contre le gré de lord Curzon, pas très salisfâit de se heurter, dès le début, à une majorité où il; ne figurait pas. Les trois interlocuteurs ont \ dé cidé qu'une conférence pour la paix en Orient sera prochainement réunie. L’Ita lie propose que ce soit chez elle. A cette conférence assisteraient, avec les quatre grands alliés (France, Angleterre, Italie, Japon), deux membres de la Petite-En tente ; Yougoslavie et Roumanie, et les deux belligérants, Turquie et Grèce. Cette, décision est la seule qui soit acquise, jusqu’à présent. Sur tous les autres points traités, lord Curzon a dé claré qu'il devait en référer à Londres, où un conseil de cabinet aura lieu cette nuit. Les ministres français tiendront séance demain malin. C'est donc seule ment vendredi dans l'après-midi que Von aura du nouveau, et que les entretiens utiles pourront être repris. Il faut espérer que les décisions prochaines des gouvernements ne seront...