Extrait du journal

Pour les contribuables de tous les pays, il n’y a, sans doute, qu’une forme de gouvernement idéale : celle qui sup primerait les impôts. Les commerçants, au Portugal, se plaignent de payer plus de taxes que sous l’ancien régime. Et, s’ils en avaient envie, il leur serait impossible de tricher ou de fuir le fisc. Les « protections » sont abolies. • Les contribuables ont calculé qu’autrefois ils payaient « 15 » et qu'avec, la dictature ils payent « 21 ». Mais s’ils remplissent les caisses de 11 l’Etat, ils sont assurés que leur argent sera pro prement employé pour le bien public. Parce que si les avis sont partagés sur ce point : « La dictature fait-elle le bonheur du Portugal ? » tout le monde est d’accord pour proclamer que le dictateur Salazar est un grand hon nête homme, qu’il est • resté pauvre, qu’il ne se paie pas davantage qu’un ministre ordinaire et qu’il est au reste tout prêt à retourner à Coïmbre pour reprendre son métier de professeur si son pays ne le laisse pas achever sa besogne. Les ouvriers gémissent : « Nos jour nées ’ de travail, quj sont toujours - de dix heures, nous rapportent un salaire diminué de moitié ! » Quant au pay-...