Extrait du journal

nait que j’avais failli m’évader. Il monta aussitôt dans ma chambre et m’annonça que j’allais quitter Londres avec lui. ; Il me dit que notre tentative de fuite le décidait à employer contre moi des moyens qui. lui répugnaient. Il m’em menait. pour m’épouser de gré ou de force ; il était inutile de me révolter ; cette fois son parti était pris, bien pris. Je courbai la tête sans répondre, et il me laissa seule. Une heure environ s’é coula et il reparut, m’ordonnant de le suivre. Je ne voulais pas obéir. 11 appela Henrick ; sur son ordre, elle m’enveloppa la tête d’un grand châle et me descendit dans une voiture où je ne tardai pas à perdre connaissance. Au grand jour, je me réveillai dans une chambre assez propre, au premier étage d’une belle ferme du Cumberland, Une vieille femme d’une cinquantaine d’an nées s’approcha de mon lit et me de manda si j’avais besoin de quelque chose. Je me sentais altérée ; je demandai un verre d’eau fraîche. La vieille Bortit, me disant qu’elle allait puiser de l’eau à la fontaine. " Ce ne fut pas elle qui me rapporta le verre d’eau; ce fut Jean. — Bonjour, la Tremblante — me dit-il d’un ton. affectueux — tu as soif, voici de l’eau, de la bière, du vin, du çucre. Demande tout ce que tu voudras. Toute la maison est à ta disposition. 11 me tendait le verre, mais je ne le prenais pas ; la soif m’avait passe. — Ecoute, ma fille, reprit-il alors, — il faut te résigner à ce que tu n’as pa empêcher. Tu es mà féiume, et II e.**- mutile de...