Extrait du journal

dit M. Vincent Auriol — ou plutôt la victime d’exodes de capitaux, comme il serait plus exact de dire. 11 faudrait donc le défendre et aventurer pour cela i’or de la Banque de France, qui est aussi. l’or de la défense nationale. PIERRE. — Sauvons donc la mon naie en nous inspirant de la solution suggérée par la lettre des experts : « une liberté plus grande laissée aux mouvements du franc.' » Au lieu de stabiliser, assouplir. Permettre, au franc d’évoluer entre 100 et 125 francs pour une livre, par exemple. Bref, avoir une monnaie surveillée, mais non pas atta chée : c’est d’ailleurs ce que fait la livre elle-même. PAUL. — Si vous allez'jusqu’au bout du plan des experts, vous admettrez aussi « des mesures exceptionnelles de trésorerie, destinées à laisser souffler l’épargne », et à permettre la reprise des rentés. Ces rentes dont M. Georges Bonnet a dit hier : « 'Le fiiveau actuel des rentes françaises est tnadmissioie et handicape toute notre économie par répercussion sur le crédit privé. » Me sures exceptionnelles-, de trésorerie ; avance exceptionnelle de la Banque de France. 1 ' . A.-L. JEUNE; Voir la suite en paqa 5...