Extrait du journal

constances mystérieuses du drame pas sionnent, l’Impression générale est la suivante : Laetitia a payé de sa vie une « Indication » que ne lui ont pas parnée ceux qu’elle a dénoncés. A moins quo M. Badin ne nous apporte un jour prochain un coupable qui avouera avoir agi pour un autre motif, si le crime du Métro reste impuni, il demeurera dans l’esprit de tous ceux, qui en ont lu le récit, la certitude que ce crime était une punition, le châtiment d’une femme trop curieuse et pas assez discrète pour vivre dans le dangereux milieu où elle évoluait. Un témoin intéressant C’est pourquoi U faut retrouver Blon deau, ne.serait-ce que pour l’entendre comme témoin. Ce serait certainement un témoin intéressant Le parquet de Fontainebleau, qui instruit le meurtre de « Pierrot ie Bancal », n’est pas de l’avis 'de M. Badin. Il laisse entendre que Blondeau a tué Pierrot le Bancal. Il a fait arrêter trois de ses complices : la maîtresse de Pierrot et deux' hom mes que Blondeau connaissait Blondeau a été, affirme le « Petit Parisien », en relations avec M. Rouffignac, et comme tel ne devait pas igno rer la collaboration de Læt-itia à l’agen ce de police .privée que dirige ce der nier. Blondeau fréquentait les musettes de la rue des Vertus et ses amis aussi, auxquels il avait peut-être confié que Laetitia était une Indicatrice. Si Blondeau a dû prendre la fuite après l’arrestation de ses complices, certains de ses amis, restés libres, ont bien pu penser que Lætitia n’était pas étrangère à cette intervention de la po lice et lui demander des explications qui se sont terminées tragiquement. Tout cela semble assez logique et mé rite en tout cas d’être examiné .même par des policiers qui ne croient pas à la vengeance. PIERRE CAUSSE,...