Extrait du journal

Lés résultats obtenus par notre campagne L’administration rétablît les. cinq distri. butions régulières d’imprimés. — Une délégation, de facteurs à • T « intransigeant ». Nous avons reçu cet après-midi la visite d’une délégations de facteurs de la Recette principale. Les délégués, en nous confirmant tous les renseignements que nous avons publiés les jour® précédents sur la crise postale, nous ortt remis une note qui précise la situation. ... L!administration vient de se décider à rétablir les deux distributions d’imprimés qui avaient été supprimées..., mais — il y a toujours un mais — comme les cadres jsont incomplets, soixante-huit quartiers de la capitale seront privés dè la troisième distribution ! ! «'Nous effectuerons aujourd’hui, disent, les facteurs, cinq . distributions.' A. la , suite de l’article publié, hier soir, dans l'Intran sigeant,.le receveur principal a donné, en effet, l’ordre d’entamer la « réserve » qui avait été entassée dans les combles de l’Hôtel des-Postes. Ce matin, 27 février, nous avons distri bué des prospectus timbrés à la date du 31 janvier dernier — ce qui fait presque un mois de retard ! La situation ries facteurs Les délégués, dans leur communiqué, répondent ensuite aux affirmations du di recteur des postes, disant que les fac teurs, pour un travail quotidien de. sept heures, recevait un traitement annuel va riant de 1.600 à 4.000 francs. — A ces chiffres officiels, répond la dé légation, nous opposons les nôtres. La du rée du service en moyenne, par semaine, est de dix heures par jour, et de six heu res le dimanche, le congé dis jours fériés étant supprimé pour les quatre cinquiè mes, les -cadres étant incomplets. Nous débutons, d’autre part, comme auxiliaires, à 87 francs par mois, pendant deux, trois et quelquefois six mois. Ensuite, nous sommes titularisés à 107 fr. 65 par mois, pendant trois ans, en suite 115 francs pendant trois ans encore, et ainsi.de suite une augmentation de 100 francs tous les trois ans, ce qui fait qu’au bout de vingt-cinq ans de service, nous arrivons à gagner tout juste 1,600 francs, plus 300 francs d’indemnités, ce qui fait 1,000 francs paT an, et 158 francs par mois. ' Nous voici loin des affirmations du Di recteur des Postes. ■ r La cause de ces braves gens est, on le voit, extrêmement digne d’intérêt. Et nous ■continuerons, à la défendre de tous nos ■moyens. — Félix Méténier.' ;...