Extrait du journal

Et pis voici des prix.,.; Ce sera dans quelques jours l’avalanche des grands prix littéraires : Le 7 décembre, le ’ prix Goncourt va être décerné -et consacrera un talent ) nouveau. Les pronostics vont leur train, | car le Gpncourt a acquis une notoriété f singulière, supérieure même à celle -1 d’autres prix plus Importants matériel- i lement. ’ , Sera-ce... Mais chut ! U ne faut nom- i mer aucun des ■ concurrents, afin de ne < point leur nuire. Les tirer de leur om-. bre, c’est, paraît-il, diminuer leurs chan- « ces. Mais ce n'est pas tout. Comme cha que année, c’est une véritable avalanche •, de prix littéraires qui va s’abattre. D’au cuns pensent même que cette affluence est fort exagérée et se dévore elle-même On en compte plus de cinquante dans l’année ! Avant le Goncourt, le 3 décembre, on décerne le Prix Femina-Vie Heureuse,, dont le rayonnement est grand aussi. N’oublions pas les deux prix que l’amusement des reporters leur fit créer en attendant le nom des lauréats : le prix Théophraste Renaudot et le Prix interallié. Le 30 novembre, on décerne de Prix du Football. A la fin de l’année, le Co mité de la Société des Gens de Lettres décerne ses prix. Beaucoup dépassent 5.000 francsS Enfin, au début de 1932, la, même Société .décerne son prix de 10.000 francs. Le Prix de la Renaissance, d’une va leur de 6.000 francs, et qu’on a appelé le Goncourt du printemps, est égale ment décerné au début de 1932. A la même époque, le Prix de littérature tou ristique (5.000 fr.) sera suivi du Prix de la Critique littéraire (6.000 fr.) qui vient d’être rétabli. Et nous ne parlons point des brou tilles. La grande saison est commencée, I«s'poulains sont bons.-— Y. D....