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L’Intransigeant, 30 juillet 1920

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L’Intransigeant
30 juillet 1920


Extrait du journal

Devant les brimades, les vols ou les as sassinats dont plusieurs des leurs ont été victimes ces jours-ci, les chauffeurs dé taxi demandent à la préfecture l’autorisation de ne plus « charger » des clients qui leur paraîtront avoir une « tête douteuse ». Eh'! bien, je suis tranquille. Ma tète n'est pas douteuse. — Elle est franchement mauvaise. ^—Trêve d’esprit! Voici une preuve; Vingt fois, trente fois, cet hiver, fort tard, j’ai prié un taxi de me conduire des boule vards à la porte Maillot ou à la porte des Ternes et nul ne s’y est refusé. — Mauvaise preuve. Outre que ces por tes sont beaucoup mieux éclairées quê les boulevards, un chauffeur a bien souvent...

À propos

Fondé en 1880 par Eugène Mayer, L’Intransigeant était un quotidien de tendance socialiste. Ce qui ne l’empêcha pas, lors de l’affaire Dreyfus, de se laisser aller à un antisémitisme farouche.

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