Extrait du journal

A Uzès, l’autre jour, un bloc»| s’est formé contre le candidat so cialiste qui a été battu, et un radical siégera à la Chambre au lieu d’un marxiste. Aujourd’hui, à Saintes, il semble certain que c’est encore un radical qui sera élu. Voilà, écrit M. Paul Faure, qui « est de nature à susciter la plus légitime émotion parmi ceux i qui ont cru au Front populaire Jet qui lui ont donné une loyale adhésion ». En effet. Car ces deux signes indiquent que le Front populaire se désagrège et qu’il est maintenant difficile dé « croire » en lui. Les militants socialistes s’étaient imaginé que cette coalition était durable et qu’elle mènerait le pays, en quel ques étapes, à l’accomplissement de leurs projets. On comprend leur désillusion, que M. Léon Blum ne partage point. « Je n’ignore pas, écrit-il à son tour, qu’une portion importante du parti radical ne s’est attachée au Front populaire qu’à contre cœur et s’en est progressivement défachée. La signification d’inci...