Extrait du journal

Voir un pauvre vieux visage s’illu miner à votre approche, les chères mains qui vous bercèrent se tendre comme font les menottes des bambins; entendre la vieille voix à laquelle man quent des notes comme au. clavecin de l’autre siècle; balbutier les mots de ten dresse, c’est un des rares-bonheurs de la pauvre humanité. Vous qui l’avez encore, défendez votre bien contre la Rôdeuse d’hiver, qui les emporte, tout ratatinés par les ans, dans un pli de son linceul. Veillez sur vos vieux, défendez-les contre le froid, contre le vent, contre l’automne. Sinon, on reste seul dans la maison toute vide, qu’emplissaient leurs appels, leurs mercis, leurs chères exigences. Et, quel que soit l’âge, c’est la plus atroce épreuve que puisse subir un cœur hu main. SÉVERINE...