Extrait du journal

verdeur des prés, des jardins ou-des bois; — On monte moins d’étages, vous, di rait-la visiteuse sociale. Mais, pour aile? jusqu’au fond de certains lotissements neufs, il faudrait bien souvent des bot tes ou mênje une barque. La police était arrivée à connaître tous les taudis en ville. Elle s’y risquait bien souvent. Il lui serait matér-iel-leI ment impossible de parcourir mainte; nant, dans son année, chaque parcelle j où ont poussé, la dernière saison, trois ; choux, un géranium, six poireaux et un itqtt.de carton bitumé. . Le petit chemin est creux, c’est-à-dire 1 concave et il ressemble plutôt à un fossé plein d’eau. De grosses pierres) de pas en pas, font une sorte de gué, en lon gueur. Si le. pied les manque, on est sûr d’embarquer une louche de boue bien noire, liquide et grasse, dans ' chaque soulier. A droite et ,à gauche, de petits jardins rectangulaires, égaux- en surfa ce, " reposent, -ankylosés, derrière leurs palissades revêches comme les murs, couronnés de tessons, qui ont la charge de protéger un château ou l’ëgoïsmé d’un riche. L’Instinct de propriété sus cite ici presque autant de conflits qne; s’il y avait « du bien », mais la misère provoque bien d’autres drames. . ■ - - ; Mme R... est assistante sociale. C’est une fonction qui est connue, en Amérique, en Allemagne, en Autriche/ depuis bien des années déjà. Chez nous/ il n’y a encore guère plus de quelques...