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L'Oeil, 5 décembre 1907

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L'Oeil
5 décembre 1907


Extrait du journal

Ils est des hypothèses qu’on ne doit pas transcrire, des pensées mauvaises qu’il faut savoir taire, qu’il faut savoir refouler quand, par malheur, elles naissent dans l’esprit dans une seconde de désarroi. Il est des pensées qui sont comme des flammes de colère, des gestes passionnels, dont le souvenir doit être un remords pour celui qui a voulu les généraliser, en faire un enseignement en les livrant au public. Impulsives et fausses elles ne devraient jamais survivre a l'emportement qui les suscite et ceux qui les éprouvent sont grandement coupables s’ils n’ont cette simple loyauté d’en proclamer 1 indignité dès que leur raison la leur a révélée. Sans doute il e*t des heures ou la trahison de ceux qui se réclament de nos principes et prétendent apporter le même effort désintéressé à la même oeuvre libératrice fait venir à nos lèvres des blasphèmes. U est de*'heures où de voir ceux qui marchaient avec nous coude à coude, unis dans une seule éirr.inte, porter à l'adversaire dont on se partageais la trame, un arme fratricide, une arme de. parjure, est pour nous comme l’refond renient du plu» beau rive. Il est des instant*...
Oeil

À propos

L’Œil est un journal guyanais, publié de façon bimensuelle à Cayenne entre 1901 et 1911. À partir de juillet 1910, il indique être l’« organe du Parti socialiste de la Guyane ».

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Données de classification
  • cayenne