Extrait du journal

A la lecture de ces débats, ,... on constate que les opposants se bornent à critiquer la politique suivie ; ce qui n'est pas difficile ! Mais que proposent-ils à la place ? Par quelles mesures amadouer cette « confiance », divinité dont les ministres socialistes eux-mêmes voudraient rétablir le culte ? Pas de dépenses nouvelles sans économies ou recettes correspondantes, dit M. Abel Gardey. Il s'agit bien de dépenses nouvelles ! C'est l'impossibilité de couvrir les dépenses actuelles, déjà votées, qui inquiète les porteurs gros ou petits de capitaux... Notons que cette inquiétude sur le sort de la monnaie ou des titres place nombre de Français possédant livret de Caisse d'épargne, Tentes ou obligations en opposition d'intérêt avec eux-mêmes, quand ils sont salariés et que leurs salaires ont été augmentés. Consentiraient-ils, ces Français, à une amputation de leurs gains pour étayer leur épargne ? Cela dépend sans doute de l'importance de celle-ci par rapport à ceux-là. Mais une telle contradiction n'est point de nature à faciliter la solution du problème posé !...