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L’Œuvre, 20 mai 1934

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L’Œuvre
20 mai 1934


Extrait du journal

il est urgent, pour être prêt à toute éventualité, y compris une dissolution, que les élus sachent quel sera le mode de leur réélection et le terrain d'une propagande indispensable, si on veut que le pays soit juge et maître des destins nouveaux, auxquels on veut le conduire. Il ne s'agit de rien de moins que de réformer l'Etat, et, en l'outillant, de lui permettre de diriger une économie, dont l'anarchie, propice comme toutes les anarchies au développement des féodalités, est à la racine de tous nos maux. C'est presque une Constituante, qui sortira d'élections plus ou moins proches. Cela vaut la peine qu'on y pense et qu'on s'y prépare ; le premier soin c'est de déterminer comment et sous quelle forme le pays aura la parole....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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