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L’Œuvre, 26 juillet 1926

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L’Œuvre
26 juillet 1926


Extrait du journal

Favorisés par la spéculation sur le échange, possesseurs de devises gonfl(ées h l'excès et sans raison économique soutènable, des étrangers de toutes nationalités sont venus chez nous vivre à bon compte. D'autre part — et Y Œuvre l'a (souligné avec persévérance, avec preuves à l'appui — les denrées de première nécessité produites par notre sol sont exportées au profit des autres peuples. Non feulement les denrées alimentaires, mais des produits manufacturés. A telles enseignes que, la semaine passée, dans la région que j'habite, des hordes d'Espagnols, venus à toute vitesse d'au delà les monts, ont, en quarante-huit heures, positivement dévalisé les magasins, ne lais'lant rien pour les pauvres Français que nous sommes. Ils sont rentrés chez eux sans payer aucun droit d'exportation, eans avoir acquitté pour eux-mêmes auicune taxe de séjour, mais laissant exaspérée toute une population qui ne parle de rien de moins, si on ne la protège pas, Igue de faire elle-même sa police....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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