Extrait du journal

Donc la menace subsiste, la menace de désorganisation sociale et de lutte de classe. Nous devons la prendre tout à fait au sérieux. M. Herriot est le prisonnier des socialistes. Si les « rartelli6tes dont il est le-eheT^ leur chef, il l'est bien. puisque visiblement il les suint ne voient dans la déclaration du revenu et. le développement du contrôle qu'une façon de distribuer la, justice fiscale, les socialistes, plus sagaces, considèrent que c'est là do l'excellente. tactique révolutionnaire, est déjà ils sourient de la candeur des bourgeois, qui creusent de leurs propres mnins cette voie d'accès à la Cité nouvelle. L'établissement de l'impôt sur le capital, dans le pays des banquiers de l'Europe •, prendrait le double caractère d'une opération financière détestable et d'une faute politique grave. Tout d'abord, il ne serait pas productif. Voyez les précédents Un certain nombre d'Etats l'ont réalisé, en particulier l'Allemagne. l'Autriche et l'Italie. Or, dnns ces trois pays, le prélèvement sur le capital est loin de répondre aux espérances de ses partisane. Qu'on en juge en Italie, il n'a produit annuellement que 600 à 700 millions de lires, somme de beaucoup inférieure aux résultats escomptés. Le résultat n'a pas été plns brillant en Allemagne et en Autriche. il n'y a guère qu'au Nicaragua que rirrpôt fonctionne sans difficultés, mais de l'weu même des représentants du colivemement de ce pays, c'est un impôt trèf atténué, tnnt est faible le prélèvement opéré. On peut donc dire que, d'une façon générale, le prélèvement sur le capital cette forme d'exaction fiscale a abouti à un échec....