Extrait du journal

U'une manière générale, cependant. on reconnaît qu'il a été aussi loin qu'il le pouvait dans son exposé. D'ailleurs, était-il besoin d'en dire davantage ? Comme on le fait justement remarquer dans les milieux politique et diplomatiques de Londres, la situation ne présentait plus la moindre équivoque. L'accord entre la Ciraiide-Bretasne et la France est total. La collaboration est harmonieuse et la déclaration issue des délibérations du Conseil Suprême sceile une association qui se prolongera au-delà de la victoire commune. Les deux gouvernements ont pris des engagements qu'ils tiendront vis-à-vis de la Pologne. Ils ont arrêté des décisions capitales pour la poursuite de la guerre contre l'Allemagne. Sur ce chapitre, M. Chambertain ne pouvait guère être plus explicite, car toute la question du Idocus n'est pas encore définitivement réglée. Certaines dispositions restent il discuter. Elle, le seront quand M. Monnet, ministre du Blocus, viendra procéder, au début de la semaine prochaine à Londres; une mise au point avec M. Ronald ('ross, ministre de la Guerre économique, au sujet des mesures à prendre à l'égard des...