Extrait du journal

Mais il est des limites au-delà desquelles nous ne pouvons reculer, et très nettement, nous disons au général Groener Maintenant, en voilà assez En matière de réparations, nous ne vous demandons que des annuités :ort inférieures à celles que vous pouvez payer, vous qui avez organisé la colossale faillite interne et extérieure de 1919, vous dont la dette par tête d'habitant n'atteint pas 5.180 Ires, tandis qu'elle est, chez nous, de 12.000 frs vous exportez chez nous pour 3 milliards de marchandises les dépôts dans vos banques dépassent 60 milliards t'excèdent de votre balance commerciale se chiffre par 7 milliards vos villes et vos Etats se livrent à d'extraordinaires dépenses d'aménagement et de luxe (routes, canaux, ponts, centrale* et réseaux électriques, parcs et jardins. maiMat ouvrières. etc.); et vous prétendez refuser de Bout payer, a titre de réparanon pour les dévastations commises chez now, le dixième de voa revenus 1 f Noa, en vérité, vous allez trop fort vous ne 'vous rendez pas compte que votre attitude même, sur le seul plan économique et juridique, constitue une provocation incessante. Notre longanimité est immense, et tout de même, nous sommes presqu'à bout. Un jour viendra. qui n'est pas loin, où nous exigerons de notre gouvernement, pour commencer, un acte diplomatique solennel, saisissant le monde entier de l'imptobité de vos procédés. En matière de désarmement, vo'js pratiquez le même système vous avez élevé 1 hypocrisie et le camouflage à la hauteur d'une institution. Vos Casques d'acier et vos troupes hitlériennes sont armés et manœuvrent absolument comme des troupes régulières, permanentes, sans cesse tenues en haleine. Vous demandez l'égalisation des armements ? Nous avons, nous, Français, réduit nos forces réelles (par rapport à 1914) de 50 et ramené nos effectifs à 570.000 hommes, y compris les 200.000 stationnés en Afrique du Nord, nos 36.000 gendarmes, nos 18.000 douaniers Si vous ajoutez, vous, à votre Reichswehr, tous vos Casques d'acier, hitlériens, sohupos, douaniers et autres militarisés, vous avez plus d'un million d'hommes qui, chez vous, apprennent quotidiennement, 1 et dans des conditions rigoureusement prévues, organisées, contrôlées, le métier de la guerre. Telle est la pure et brutale vérité...