Extrait du journal

Or, il est précisément question d'introduire dans ces usines des machines qui, pour ce travail de fermeture, remplaceraient la main-d'œuvre ouvrière. Ces machines sont de deux sortes machines à souder et machines à sertir. Encore faut-il distinguer la sertisseuse dite o norvégienne » de la sertisseuse sans épit.hète. La première, en effet, ferme la boîte sans interposition entre les deux lames métalliques d'amiante de caoutchouc, ou d'un onguent quelconque, alors que cet onguent est, au contraire, nécessaire avec la sertisseuse ordinaire. Ces machines sont déjà employées dans plusieurs usines à l'étranger, notamment en Espagne et en France, particulièrement à Arcachon. C'est un problème complexe et difficile à résoudre équitablement que celui du remplacement de la main d'oeuvre ouvrière par la machine et nombre d'économistes ont en vain consacré leur science à la recherche d'une solution. Le moment nous semble, quant à nous, d'autant mieux choisi pour traiter cette question que, les patrons ayant résolu d'ajourner l'introduction des machines et le conflit qu'on croyait imminent, il n'y a qu'un mois, se trouvant, de ce fait, différé, nous pourrons apporter à cette étude tout le calme et tout le sang-froid désirables....