Extrait du journal

Les mutilés de la guerre Depuis le commencement de mars 1915, alors que l'Ouest-Eclair faisait dans nos départements un premier appel pour la rééducation, chez les blessés de la guerre, des membres inhabiles et le remplacement des fonctions perdues, i ous avons souvent repris l'étude de ce devoir auquel la nation ne peut pas se soustraire. Toute notre région, par des moyens très divers, a pris cette tâche à cœur. Des écoles professionnelles ont été créée? dans certains centres dans d'autres, l'enseignement est donné individuellement chez des patrons, menuisiers, peintres, serruriers, horlogers et autres, qui ont généreusement offert léur concours à la muncipalité de leur ville. Toutes les méthodes de rééducation se précisent et se perfectionnent peu à peu les blessés et les mutilés qui s'y adaptent, pourront, après la guerre, ootitinuer leur métier d'antan s'ils sont dane l'impossibilité de le reprendre par suite d'accidents qui ne le leur permettent plus, ils trouveront au moins, dans le travail le mieux approprié à leurs facultés actuelles, des ressources qui, jointes à leur pension de réforme, leur assureront une vie régulière et utile à la patrie....