Extrait du journal

Il est déjà fort regrettable que la commission des finances ait pris l'habitude de considérer tout projet gouvernemental comme la cible de ce jeu de massacre dont elle a fait son sport favori. Il est également regrettable qu'au sein de cette commission, la majorité cartelliste ait institué une sorte de dictature qui lui fait tenir pour inexistantes les observations ou les suggestions de la minorité. Mais que, sous l'expression partisane de < délégation des gauches », un organisme, de pure création cartelliste et d'inspiration socialiste, exerce sur la commission des finances une domination de tous les instants et quasi-souveraine, voilà, qui est intolérable, voilà qui fausse singulièrement le jeu normal des institutions parlementaires...