Extrait du journal

Nous eavons tons ce qu'attend le pays. Le pays acquiert la notion, chaque jour de plus en plus nette, du vice général de nos institutions et de la nécessité de les réformer. ÎGe qu'il attend, c'est un programme d'action let des hommes d'action, et ce programme 'd'action, il veut qu'on le dresse, non pour un groupe ou un parti, si vastes soient-ils, mais pour la France entière. « Cel/Mà, écrivait M. de Lanessan au printemps de 1914, sera un homme conscient des besoins de la nation et des nécessités du régime républicain qui, ayant établi un programme d'action gouvernementale et législative vraiment national, osera faire appel, pour l'exécuter, non point seulement aux adeptes de tels ou tels partis, mais à tous les Français. Cet homme s'est révélé c'est Probus, inspirateur et fondateur de l'Association Nationale Aur l'Organisation de la Démocratie (A.N. Probns invite tous les Français à se constituer en syndicat le syndicat des Français pour servir la France sans que pourtant les nécessités du régime républicain soient négligées. Il ne s'agit pas, en effet, de renverser la République, de chanIger de régime. Les peuples, et le nôtre en particulier, se refusent à évoluer hors du parlementarisme et de la démocratie. Le parlementarisme et la démocratie forment la base d'institutions définitives. Ils représentent, par là même, le progrès. Quiconque a approfondi les raisons de haute sagesse politique d'où procède la Constitution républicaine en France, ne peut plus aller à l'encontre. Nous avons le Parlement et la République gardons-les. Seulement, n'ayons de repos qu'une fois la seconde ordonnée et le premier. purifié....