Extrait du journal

la ckertéje m Les économistes professionnels, qui jous comblent en ce moment de commentaires sur la cherté de vivre, prendraient bien plus d'autorité s'ils ne se contredisaient pas tant, les uns les autres. Malheureusement, à peine achevons-nous, dans une revue, la lecture d'une de leurs théories, qu'un journal nous apporte la théorie opposée, non moins solidement établie et déduite. Ces contradictions yiennentrelles de ce que l'économie politique est souvent, de nos jours, plutôt de la politique que de l'économie, et que chaque écrivain, de la meilleure foi du monde, enrôle dans son parti les faits et les doctrines ? J'incline à le croire. Mais, hors de cette inconsciente partialité, il demeure dans les gloses des économistes trop de confusion, leurs, statistiques sont trop incertaincs, leurs démentis et leurs réfutations s'emmêlent trop, pour qu'on puisse prêter à leurs conclusions cette confiance aveugle que l'ignorant lui- même donne aux conclusions de la science. Réfugions-nous donc dans le simple bon sens, et, sans empiler des chiffres ni dérouler des phrases, essayons d'entrevoir comment un être moderne, homme ou femme, doit s'accommoder du fait de la « vie chère pour en souffrir le moins possible. x...