Extrait du journal

Et qu'on ne dise pas que ce mouvement est politique; ce serait un mensonge flagrant. Les citoyens qui s'élèvent contre le gaspillage or l'injuste distribution des impôts ne manifestent ni des sentiments antirépublicains, ni des convictions collectivistes, ni le désir d'établir des privilèges: lis constatent simplement que l'Etat coûte trop cher à la Nation, et que celle-ci ne peut plus payer les dépenses somptuaires imposées par une démagogie sans frem: ils font observer aw Pouvoirs publics que les particuliers travaillent dans des conditions de cherté et d'instabilité économique ou sociale désormais insoutenables. n n'y a. dans cette constatation si grave, rien qui ressemble aux sommations d'un parti ou d'une secte. Nombreux sont les radicaux qui le comprennent et le disent. Après M Lamoureux, M. Caillaux, '.1. Proust. M. Bonnaure, M. Mistler et bien d'autres conviennent que l'Administration française doit réduire ses frais, que la production est écrasée. que le Parlement est détraqué, qutaucun emprunt ne réussira si les élus fuient les responsabilités de leur mandat, etc. C'est dans leurs écrits que je puise ces expressions n existe donc des républicains authentiques qui ne sont pas intimidés par les groupements syndicaux qui abusent de la confusion propre aux périoaes transitoires ». et qui proclament que la voie du salut est dans les économies. Nous attendons qu'ils montrent, à la Chambre et au Sénat, au moment des votes, le courage, qui anime leurs déclarations dans la Presse et dans les conversation? privées Si les trente à quarante radicaux, dont nous avons entendu ces jours derniers. au cours de pTifi&mre entretiens de couloirs. les sages propos. traduisaient en act-s leurs paroles le budget serait bientôt assaini et la crise conjurée. L-A. PAGES...