Extrait du journal

Otto m'attend à la gare. Je n'espérais pas moins de ce vieux kamarade, que j'ai reçu un soir de combat, le 1« juillet 16. à Caix. en Santerre. quand il venait d'être cueilli par des Bretons, aux abords d'Estrées et qui me dit, titubant, abruti par trois jours de bombardement c Monsieur, permettez-moi de m'asseoir, pour me soulager. Dans l'estomac le poison j'ai Il. Et qui ajouta, entre deux hoquets, en me tendant une carte à l'adresse de Prau Hassler « Je n'ai rien à déclarer, hormis que nous avons été abordés par des chevaliers et engueulés à partir du premier gendarme Il....