Extrait du journal

Dans une proportion moins forte, l'Allemagne souffre du même mal que nous. L'émigration des ruraux vers les villes où les attirent l'appât d'un salaire relativement élevé. et celui du cinéma, mais où ils ne trouvent que des logements exigus: l'égoïsme bourgeois l'immoralité partout envahissante, tout cela tarit les sources de la vie. Les associations de soi-disant esthètes et de naturistes se multiplient sur tout le territoire du Reich, et elles sont par principe malthusiennes on en compte une centaine dont douze à Berlin seulement, avec 20.000 adhérents. Elles propagent le culte d'une promiscuité stérile. et de certains autres vices. Elles publient des revues dont les titres hypocrites sont La Recherche du Rythme Le Lien de la vie idéale La Vie et le Soleil La Beauté La Terre de lumière La Nouvelle éthique La libre culture du corps; La vie libre, et j'en passe. Elles exercent leur suggestion sur deux cent mille jeunes gens. Et elles aboutissent, dans des cas de plus en plus fréquents, à cette situation symbolisée naguère dans un journal illustré de Berlin par un dessin vraiment terrible. On y représentait un jeune et beau couple faisant un c rendu > dans un grand magasin de la capitale. Nous avons réfléchi, disaient les époux. Au lieu du berceau, cours prendrons un gramophone. Et les économistes, les hommes politiques. les professeurs, les ministres de toutes confessions rel!tierues déclarent que la stérilité •'organise en Allemagne avec une effrayante rapidité. (Voir les rapporta-'de M. Burgdorfet chef de la section démographique à l'Institut du Reich)....